Digital Cloud, 2012
Pourquoi le vert est-il si étroitement, et depuis si longtemps, lié à l’idée de sort, de hasard, de chance, de risque et de fatalité ? Pourquoi est-il prioritairement la couleur de ce qui est instable, de ce qui change, de ce que l’on désire ardemment mais qui se révèle aléatoire ou éphémère […]. (Michel Pastoureau, Dictionnaire des couleurs de notre temps)
Omniprésente dans mon travail, la lumière artificielle constitue mon matériau plastique de prédilection. Elle me permet de mettre en relation dans un seul et même espace ou au sein d’un même volume sculptural, le monde physique et le monde virtuel.
Le vert est l’une des couleurs qui, dans nos sociétés occidentales, couvre le plus vaste champ d’interprétations, lesquelles peuvent même être contradictoires. Ainsi, plus communément associé à la nature, le vert évoque l’artificiel et le technologique lorsqu’il est produit par la lumière. Il se teinte aussi d’une symbolique futuriste qui m’intéresse tout autant. Dans le volume lumineux fait de diodes électroluminescentes que je propose pour l’exposition « En vert et contre tout », l’aléatoire et le fugitif auront également leur place.
Digital Cloud, 2012.
Diodes électroluminescentes, 44 x 39 x 27 cm.
Vit et travaille à Toulouse.
2010, Flashback, La Novela, exposition collective, Hôtel de ville, Toulouse.
2009, Wide Wide Space, exposition personnelle, Lieu-Commun, Toulouse.
2009, Aller-Retour, exposition collective, 2Angles, Flers-de-l’Orne.